Le parlement wallon réuni en séance plénière a adopté à l'unanimité, mercredi, une résolution appelant à une plus grande sensibilisation et à une amélioration de la recherche pour une meilleure prise en charge de l'endométriose.
Co-signé par les groupes de la majorité PS-MR-Ecolo ainsi que par Les Engagés, ce texte demande au gouvernement régional de faire de l'endométriose un enjeu de santé majeur. Il réclame aussi que la question soit portée en Conférence interministérielle Santé afin d'élaborer une stratégie complète et commune de prise en charge de cette maladie.
L'endométriose touche une femme sur dix. Pourtant, elle est encore traitée comme une maladie rare
"L'endométriose touche une femme sur dix. Pourtant, elle est encore traitée comme une maladie rare : diagnostic tardif, formation médicale lacunaire, prévention quasi inexistante et prise en charge aléatoire", explique la députée Ecolo, Hélène Ryckmans.
"Il est donc essentiel de soutenir l'organisation de campagnes de prévention et de sensibilisation, relatives à l'endométriose et ses conséquences sur la vie quotidienne des femmes touchées", ajoute-t-elle.
Vers une reconnaissance de la maladie
"Grâce au texte voté ce mercredi, nous souhaitons coordonner les efforts politiques vers une reconnaissance de cette maladie car trop de femmes souffrent, trop de femmes peinent à avoir des enfants, trop de femmes n'osent pas en parler et ne peuvent pas aller travailler lorsque la douleur est trop importante", poursuit Sabine Roberty (PS).