Monde

La destruction d'un réseau électrique palestinien est un "malentendu"

Jacques Revah, ambassadeur d'Israël en Belgique

© RTBF

Par Alain Lechien

L'armée israélienne a détruit lundi 70 poteaux et des câbles électriques qui ravitaillaient un village de bergers palestiniens en Cisjordanie. Cet équipement avait été financé et installé par la Belgique, via la Coopération technique belge, c’est pourquoi le ministre des Affaires étrangères Didier Reynders a protesté contre cette destruction et convoqué l'ambassadeur d'Israël Jacques Revah. Didier Reynders affirme qu’il s’agit d’une violation du droit international.

Pour Jacques Revah, il s’agit "dans le meilleur des cas apparemment d’un malentendu. La gestion de la Cisjordanie se fait en vertu des accords intérimaires entre le gouvernement israélien et l’Autorité palestinienne. Et cette zone est sous responsabilité israélienne. Donc tout projet de développement doit se faire conformément à la règle qui fait partie des accords internationaux". Et "apparemment" les pylônes dont il est question n’ont "jamais été autorisés(…). Le chef du village lui-même était conscient du fait que cette partie du projet se faisait de façon illégale. Il a même été proposé par les autorités israéliennes de faire appel du rejet. Dans tout État de droit, en Belgique aussi, vous ne faites rien sans autorisation ni permis de construire" poursuit l’ambassadeur.

Lorsqu’un accord de paix oblige à raser des colonies israéliennes en territoire palestinien, Israël rase ces implantations et évacue les colons, affirme Jacques Revah. "Nous attendons des précisions et nous donnerons des réponses à la Belgique".

A.L. avec N. Maleux

Retour sur la polémique des poteaux électriques belges détruits en Cisjordanie

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