En février dernier, "Le ministre congolais de l’Environnement, Amy Ambatobe, a rétabli environ 650.000 ha de concessions forestières illégales qui avaient été annulées en août 2016", regrettaient dans un communiqué des ONG congolaises et internationales.
"Les trois concessions rétablies le 1er février 2018 ont été attribuées (à deux) compagnies d’exploitation forestière chinoises", notent ces organisations parmi lesquelles Global Witness.
"Deux d'entre elles empiètent sur les 145.000 km2 de tourbières récemment découvertes et contenant quelque 30 milliards de tonnes de carbone", selon le communiqué.
Greenpeace déplore "que le ministère de l’Environnement (congolais) ait ré-alloué illégalement ces concessions, malgré leur précédente annulation et en violation du moratoire de 2002 et appelle le gouvernement congolais à révoquer de nouveau ces concessions".