À l’instar des nouvelles sanctions annoncées par Washington, l’Union européenne a indiqué mardi examiner des "mesures restrictives" pour sanctionner la répression meurtrière des manifestations en Iran, déclenchées par la mort de Mahsa Amini il y a plus de deux semaines.
Au moins 92 personnes ont été tuées en Iran depuis le 16 septembre, selon l’ONG Iran Human Rights, basée à Oslo, tandis que les autorités avancent un bilan d’environ 60 morts parmi lesquels 12 membres des forces de sécurité. Plusieurs centaines de personnes ont été arrêtées.
Sa mort a déclenché une vague de manifestations en Iran et des rassemblements de solidarité avec les femmes iraniennes à travers le monde.
"Mesures restrictives"
Après le Canada et les États-Unis, l’Union européenne (UE) a dit mardi vouloir sanctionner par des "mesures restrictives" le "meurtre de Mahsa Amini et la façon dont les forces de sécurité iraniennes ont réagi aux manifestations".
"Avec les États membres, nous continuerons à examiner toutes les options à notre disposition, y compris des mesures restrictives", a déclaré le chef de la diplomatie européenne Josep Borrell, à Strasbourg.
La France avait auparavant indiqué travailler au sein de l’UE en vue de geler des avoirs et d’interdire à des responsables iraniens de voyager.