Ce vendredi, un nouveau comité de concertation s’est réuni par vidéoconférence pour faire le point sur la situation épidémiologique dans notre pays. Le comité de concertation (codeco) a donc décidé la réouverture des métiers de contact. Les coiffeurs et barbiers peuvent rouvrir à partir du 13 février "dans le strict respect des protocoles" et les autres professions de contact (les instituts de beauté, les instituts de pédicure non médicale, les salons de manucure, les salons de massage et les salons de tatouage/piercing) sont autorisées à rouvrir le 1er mars. Une nouvelle qui fâche l’Union nationale de l’esthétique et du bien-être, qui espérait une réouverture le 13 février aux côtés des coiffeurs.
Le mécontentement au rendez-vous
"Je suis furieuse parce que les politiciens nous ont toujours considéré comme un métier de contact au même titre que les coiffeurs, donc je ne comprends pas cette décision de nous séparer des coiffeurs", témoigne Laurence Wuylens, présidente de l’'Union Nationale de l’Esthétique et du Bien-être.
Pourtant David Clarinval, ministre fédéral des Classes moyennes et des indépendants, était favorable à la réouverture de tous les métiers de contact à partir du 13 février. "Disons que les virologues n’étaient pas enthousiastes. Le compromis qui a été fait entre nous était de faire deux groupes de plus ou moins 50%. On va donc faire des phases dans le temps pour rassurer ceux qui étaient inquiets".