Le 11 janvier, les cours d'auto-école ont repris. Mais beaucoup se demandent pourquoi tout d'un coup, ce secteur devient essentiel et peut recommencer à travailler alors que d'autres, non ? Qu'est ce qui change fondamentalement ?
Priorité aux plus anciens
Depuis le 30 octobre, les auto-écoles belges sont à l'arrêt. Depuis le 14 décembre, certains examens et formations théoriques pouvaient avoir lieu en petit comité. Les demandes pour passer les examens se sont allongées. Les centres sont submergés d'appels. Des milliers de courriels sont en attente.
Priorité à ceux qui avaient déjà des cours et des examens prévus.
Dans une école de conduite à Wavre qui regroupe 6 bureaux auto-école dans la région, le sale manager chez Pro-permis, nous explique à quel point ils sont débordés : "ce ne sont pas moins de 8000 courriels qui attendent dans ma boîte depuis 2 moins 1/2. Nous allons allonger nos horaires de bureau pour répondre au plus vite "
Chantal Praillet, secrétaire chez Pro-Permis n'arrête pas une seconde, le téléphone sonne sans arrêt : "Priorité à ceux qui avaient déjà des cours et des examens prévus et ensuite, les petits nouveaux mais ce n'est pas évident car tout le monde veut repasser son examen ou reprendre des cours. Ils sont très motivés."
Augmentation des prix
Les prix pourraient augmenté d'environ 10% !
Pour récupérer le manque à gagner, certains centres pourraient augmenter les prix : " Actuellement les prix sont en moyenne de 45/50 euros de l'heure à Bruxelles, 55/60 euros, en Wallonie et 70 euros, en Flandre mais ils pourraient augmenter d'environ 10%" annonce Hugues Cherpion, Président de Federdrive Wallonie-Bruxelles. "Mais nous devons encore attendre quelques semaines afin de faire nos comptes et décider ensuite."