En 2011, Alexandre Laumonier crée sa propre maison d’édition, "Zones Sensibles". Il a depuis édité une cinquantaine de livres. Sa ligne éditoriale ? Publier des ouvrages aux sujets éclectiques venant de plumes différentes :
Zones Sensibles est spécialisé dans ce qu’on appelle les sciences humaines ou les sciences de l’homme. Je publie plutôt des livres d’anthropologie, d’histoire, de sociologie. Ce sont des essais, principalement écrits par des universitaires.
Avec un background de graphiste, Alexandre Laumonier est donc tout naturellement sensible à l’objet livre avec des couvertures uniques et marquantes.
Afin de défendre le livre papier versus le livre numérique, j’essaie de donner à chaque livre et à chaque couverture une sorte de personnalité […]. On ne fait pas de livres numériques, donc le corollaire c’est de devoir insister sur la forme du livre papier.
La Fédération Wallonie-Bruxelles soutient, elle, les maisons d’édition via plusieurs mécanismes.
Il y a un soutien financier déjà et c’est aussi une manière de se fédérer. Ça permet également de baisser le prix du livre, donc c’est de l’argent public qui retourne au public.
Alexandre Laumonier est passionné par son métier. Ce qui l’anime, c’est la transmission de la pensée intelligente.
Le métier d’éditeur, c’est comme un peu le métier d’enseignant, on est là pour transmettre du savoir, surtout dans un monde qui est de plus en plus compliqué.