Icône représentant un article video.

Cyclisme

Remco Evenepoel en mode équipier à San Juan : N’en demande-t-on pas trop au Belge ?

Remco Evenepoel en mode équipier à San Juan : N’en demande-t-on pas trop au Belge ?

Pour voir ce contenu, connectez-vous gratuitement

Pas question de rester bien au chaud dans le peloton pour Remco Evenepoel lors de ces premières étapes du Tour de San Juan. En attendant son heure – la seule étape de montagne de l’épreuve argentine est prévue vendredi – le champion du monde ne ménage pas ses efforts pour aider ses équipiers. On l’a notamment vu travailler en tête de peloton pour favoriser le sprint de Fabio Jakobsen. Remco roi du chrono, Remco grimpeur, Remco leader et Remco équiper. N’en demande-t-on pas trop au coureur belge lorsqu’on voit que les autres grandes stars du peloton qui visent le classement général, comme Tadej Pogacar ou Jonas Vingegaard, ne sont pas spécialement soumis aux mêmes demandes ?

"Je pense qu’ici en début de saison ce n’est pas exagéré. Cela fait partie un peu de sa préparation. Et surtout, selon moi, cela évite des dangers. Surtout dans un peloton où il y a des coureurs qui ne sont pas de vrais professionnels" explique Gérard Bulens.

Remco Evenepoel s’est mis dans le train de l’équipe pour favoriser les sprints de Fabio Jakobsen. Des relais qui impressionnent notre consultant. "Ce qu’il a fait, c’est impressionnant. On ne se rend pas compte que ce que ça représente comme effort de faire 2 kilomètres à fond, à haut rythme, comme il l’a fait. Il a dégoûté cette équipe Ineos qui essayait de faire la même chose de l’autre côté de la chaussée", constatait-il après la troisième étape.

Ce type de travail, Evenepoel peut se permettre de le faire en début de saison. On ne devrait pas le revoir dans un registre similaire plus loin dans la saison. "C’est impensable sur le Tour d’Italie, rassurez-nous Gérard", lance Rodrigo Beenkens à notre consultant.

"Cela ne sera pas son rôle. Je suppose qu’on va l’envoyer avec une équipe qui lui est complètement dévouée et qu’il n’y aura pas de sprinter dans l’équipe" répond Gérard Bulens, paraphrasant la pensée du patron de Soudal Quick-Step Patrick Lefevere.

"Quand on vise une victoire finale dans un Grand Tour, on met tous les coureurs qui sont capables de travailler en toutes circonstances. Pas seulement en montagne", poursuit Gérard Bulens, excluant de fait la cohabitation entre Evenepoel et un sprinteur. "Les endroits les plus dangereux dans une étape de montagne, c’est la vallée. On ne peut pas se permettre d’être exposé au vent. Il faut donc avoir des équipiers qui sont capables de faire ce travail", conclut-il sur le sujet.

Le bolide Quinn Simmons remporte la 3e étape du Tour de San Juan

Pour voir ce contenu, connectez-vous gratuitement

Inscrivez-vous aux newsletters de la RTBF

Info, sport, émissions, cinéma...Découvrez l'offre complète des newsletters de nos thématiques et restez informés de nos contenus

Articles recommandés pour vous