Toujours leader de la Vuelta, Remco Evenepoel a sereinement contrôlé l'étape reine de la 1e semaine samedi en ne concédant aucun temps aux principaux favoris. Ce dimanche, place à un 9e opus casse-pattes avec une arrivée au sommet de Les Praeres, -que le Belge aborde avec un certain calme.
"Je sais que Simon Yates a gagné au sommet en 2018. Je sais aussi que pour l'instant, je me sens bien dans les pentes dures donc je suis en confiance. L'équipe a accumulé de la confiance aussi donc juste garder le maillot et notre avantage, ce serait parfait. C'est un final très difficile, mais j'ai hâte. En fait, les deux premiers kilomètres sont vraiment difficiles, après ça c'est un peu plus facile. Ce n'est pas une longue montée comme hier mais je me sens prêt. Puis, on va bien profiter de la journée de repos et mardi sera une grosse journée pour moi" a-t-il confié au micro de Jérôme Helguers, juste avant de prendre le départ.
Le Belge est aussi revenu sur l'abandon forcé de son coéquipier Pieter Serry, contaminé par le Covid et donc obligé de mettre pied à terre : "On sait que le Covid est toujours présent dans le monde. On n'est pas la seule équipe touchée (NDLR : Wout Poels et Sepp Kuss ont dû abandonner aussi). Je ne vais pas dire que c'est une déception mais c'est dommage pour Pieter qui a fait beaucoup d'efforts pour être ici. Il a travaillé beaucoup pour moi, pour l'équipe, c'est dommage, mais nous ne sommes pas les seuls. C'est normal..."