Les premières étapes sur le sol espagnol semblent dessinées pour exalter ses qualités. S’il aura une opportunité de faire mal à ses adversaires, il ne s’en privera certainement pas.
Et la suite du programme n’est pas pour déplaire au coureur de Schepdaal. Si tout se passe comme prévu la première semaine, le contre-la-montre complètement plat d’Alicante (31 kilomètres, 10e étape) devrait lui donner un sacré coup d’avance sur ses adversaires en vue de la deuxième partie de Tour d’Espagne.
Evenepoel et son équipe pourront ensuite entrer en mode gestion sur des ascensions plus longues mais moins pentues. En seront-ils capables ? Voilà une interrogation qui réveille les plus sceptiques.
Impulsif de nature, le Brabançon devra apprendre à ne pas sauter sur tout ce qui bouge, comme il a fait trop souvent en cette première partie de carrière.
"Je lis mieux les courses, je suis plus malin", assurait-il récemment.
S’il veut contrôler la course, il devra également compter sur une équipe solide autour de lui. Trop souvent, Evenepoel s’est retrouvé seul face à ses adversaires (NDLR : notamment au dernier Tour du Pays basque). Quick-Step pourra-t-elle inverser la tendance sur cette Vuelta. A Louis Vervaeke, Fausto Masnada et Ilan Van Wilder – ses anges gardiens dans la montagne – de le prouver.
Vous l’aurez compris, beaucoup d’interrogations entourent les performances de Remco Evenepoel sur cette Vuelta 2022. Ce qui est sûr c’est qu’au bout de ces trois semaines de course, beaucoup de ces questions auront trouvé une réponse.