Dans rock’n’roll attitude aujourd’hui, je vous mets au parfum : l’église, la religion, Dieu, l’enfer, le paradis, la charité… Quelle hérésie me direz-vous ? Pas tant que ça, nos rockeurs ont un certain attachement à leur foi quelle qu’elle soit !
Si le paradis existe, l’enfer aussi ? En reprenant ce titre du groupe Meat Puppets sur son célèbre '' Unplugged '', Nirvana surprend le public et la production avec " Lake of Fire " ou comment l’Église chrétienne effraye ses fidèles pour qu’ils restent dans le " droit chemin " et ne finissent pas punis en enfer. En 1971, Black Sabbath s’éloigne de l’image préfabriquée par son label qui les lie à une forme de satanisme et précise qu’il est, tout au contraire, un groupe plutôt branché chrétienté, dans " After Forever ", on peut entendre Ozzy dire que " Dieu est la seule manière d’aimer ". '' Babaji '' de Supertramp, sorti en 1977, fait référence à un maître spirituel, un yogi dans la religion hindouiste et bouddhiste qui intéresse particulièrement Roger Hogdson à cette époque, influence qu’il va chercher chez les Beatles et leur célèbre voyage en Inde dans les années 60. Chez Lenny Kravitz, il est souvent question de foi, par exemple sur " Dig In " en 2001, Kravitz nous incite à conserver notre foi, croyance au centre d’autres classiques de Kravitz comme " Are You Gonna Go My Way ", " God Is Love " ou encore, bien entendu " Believe ".