Sujet à débat, l’intégration du congé menstruel dans le code du travail pourrait permettre aux femmes de s’absenter en cas de règles douloureuses sans perte de salaire. Sans un tel dispositif, les nombreux tabous qui entourent la santé menstruelle au travail contraignent les femmes à inventer de nombreuses excuses pour préserver leur santé physique et mentale, comme le révèle une étude menée au Royaume-Uni.
L’Espagne a fait office de pionnier en Europe en adoptant en février dernier une loi visant à instaurer un congé menstruel pour les femmes souffrant de règles douloureuses. Une mesure inédite sur le Vieux Continent qui pousse d’autres pays à entamer une réflexion autour de la santé menstruelle au travail. A l’approche de la Journée mondiale de l’hygiène menstruelle (28 mai), la marque suédoise Intimina présente les résultats d’un sondage* mené au Royaume-Uni, qui témoigne des nombreux clichés qui entourent les règles douloureuses et de la peur des femmes d’être stigmatisées dans le cadre de leur emploi.