Efficacité et rapidité : ce sont les deux maîtres-mots qui ont guidé cette réforme des services incendies. Concrètement, cela signifie que ce sont les secours les plus à même d'être les premiers sur les lieux d'un sinistre qui seront systématiquement envoyés sur place.
Voilà qui implique une meilleure communication, et c'est évidemment plus facile avec 34 zones au lieu de 251 précédemment.
Parmi les nouvelles normes, il faudra un nombre minimum de pompiers suivant le type d'intervention à effectuer. Question matériel également, il y a de nouvelles règles : tout pompier qui entre dans un bâtiment en feu devra par exemple être équipé d'une radio pour communiquer avec l'extérieur.
Prévention, sensibilisation et formation
La réforme insiste également sur la prévention. Chaque zone de secours va réaliser une analyse des risques. L'objectif est d'identifier les besoins en fonction d'un endroit et des dangers éventuels qu'il implique.
Des actions de prévention seront également réalisées, chaque zone disposant d'un bureau dédié qui doit développer des actions de sensibilisation à destination des citoyens.
Enfin, au niveau formation, les moyens sont doublés et, alors qu'il n y en avait aucune jusqu'alors, une formation de 24 heures sera dispensée chaque année pour les 17 500 pompiers du pays, qu'ils soient professionnels ou volontaires.
Fabrice Gérard