Après un mois de juillet enregistré comme le plus chaud jamais mesuré dans le monde, les conséquences de ce climat de plus en plus chaud se multiplient. Au Royaume-Uni, une plante tropicale qui abondait il y a 280 millions d’années a fait son retour sur l’Île de Wight. "Une indication claire que des étés plus chauds ainsi que des hivers plus doux entraînent ce phénomène", explique un botaniste de l’île. Mais qu’en est-il chez nous ? Notre flore est-elle également en pleine mutation ?
De nouvelles plantes méditerranéennes
Pour Léon Woué, président du Cercle des Naturalistes de Belgique, notre flore va sensiblement évoluer : "La flore dépend de la nature du sol et du climat. Chez nous, le climat est habituellement tempéré. Avec le changement climatique, certaines espèces risquent de disparaître au profit d’autres espèces plus adaptées à des températures élevées et des sécheresses. Des plantes que l’on observe habituellement dans le sud de la France et dans le bassin méditerranéen vont peu à peu remonter vers nos contrées".