Une adaptation qui ne fera malgré tout que limiter le problème du réchauffement de la planète "dans une certaine mesure". "On ne fait que diminuer une partie du risque et on ne fait que le diminuer, mais on ne le supprime pas. C’est pour ça qu’il est si important de combiner mesures d’adaptation et mesures de réduction d’émissions de gaz à effet de serre" redit le professeur de l’UCLouvain. Quant aux rapports du GIEC et aux pistes qu’ils proposent "ce qu’il faut, c’est les lire, les mettre en œuvre, se mettre autour d’une table" enjoint-il.
On prête trop peu d’attention à la nécessité véritablement de remettre en question l’ensemble de notre manière de nous développer et la manière d’exploiter les ressources, de construire les villes, de nous déplacer, de nous alimenter.
Les décideurs, eux, ont ainsi reçu ce fameux dernier rapport. Les suites ont été décevantes pour le scientifique : "La suite est trop peu ambitieuse. On prête trop peu d’attention à la nécessité véritablement de remettre en question l’ensemble de notre manière de nous développer et la manière d’exploiter les ressources, de construire les villes, de nous déplacer, de nous alimenter. C’est tout ça qu’il faut revoir et ça demande du courage politique. Et c’est ça qui manque quelque part".
Se retrousser les manches, il faudra donc le faire plus que jamais dans un avenir proche.