La N-VA espère qu'on ne se retrouvera pas avec "cinq mois de chaos", a indiqué le chef de groupe à la Chambre Peter De Roover selon qui "il ne faut pas avoir peur du jugement de l'électeur".
"Il n'y avait visiblement pas de plan B", a constaté le chef de groupe N-VA Peter De Roover dont le parti a quitté il y a dix jours le gouvernement Michel devenu minoritaire.
"Tenter un petit virage à gauche n'a visiblement pas convaincu", a-t-il ajouté, assurant ne pas verser dans l'euphorie.
Peter De Roover a répété avoir été prêt à soutenir les accords de la coalition suédoise moyennant certaines garanties qui ne sont pas venues.
"Si j'entends ce que le Premier ministre a annoncé dans son catalogue, on peut comprendre à quel point nous étions méfiants", a-t-il ajouté. "Nous n'aurions absolument pas pu nous retrouver dans une ouverture à gauche".
"Qu'il paye les conséquences de ses actes"
L'ex-secrétaire d'Etat Theo Francken (N-VA) s'est, de son côté, montré corrosif vis-à-vis du Premier ministre démissionnaire. "Qu'il paye les conséquences de ses actes", a-t-il lancé dans une petite vidéo sur Facebook.
"Le Premier ministre a laissé tomber, c'était inévitable après avoir flanqué la N-VA à la porte", a-t-il réagi. Il a cru, après avoir bénéficié d'un large soutien parlementaire pour le pacte de l'Onu sur les migrations, "qu'il disposait de la majorité des deux tiers à la Chambre". Mais "il a échoué, qu'il paie les conséquences de ses actes", a-t-il conclu.
Theo Francken a dit "regretter profondément" que Charles Michel a dû proposer au Roi la démission de son gouvernement parce que... "pendant quatre ans et demi nous avons parfaitement collaboré".