Les organisations humanitaires nationales et internationales sont fortement préoccupées par cette situation, notamment celle de centaines de personnes qui sont menacées par des individus armés et qui ont trouvé refuge dans et autour d’une base de la Monusco (la Mission de l’ONU en RDC) à Kitshanga.
Protéger les civils
"Des milliers de personnes, témoins impuissants des violences, continuent de payer un lourd tribut. Les récentes violences nous rappellent, une fois de plus, l’importance de protéger les civils et les infrastructures civiles, conformément au droit international humanitaire", a souligné le coordonnateur humanitaire de l’ONU en RDC dans un communiqué reçu à Bruxelles.
La poursuite des menaces qui pèsent sur la population a considérablement restreint à la fois la capacité de la population civile à se déplacer pour échapper à la violence, ainsi que la capacité des organisations humanitaires à accéder aux personnes vivant à Kitshanga et dans les localités voisines.
En permettant à la population de se déplacer en toute sécurité
"J''appelle donc toutes les parties au conflit à épargner à la population concernée les souffrances causées par les violences, et leur demande de respecter leurs obligations en vertu du droit international humanitaire en permettant à la population de se déplacer en toute sécurité et sans restriction jusqu’à ce que le calme revienne à Kitshanga", a ajouté M. Lemarquis.
Selon lui, en attendant, l’accès à l’assistance humanitaire reste primordial pour sauver des vies. Cet objectif ne peut être atteint que si les organisations humanitaires ont un accès sûr et sans entrave aux populations affectées à Kitshanga.