La carrière d’Élodie Bouchez avait démarré très fort dans les années 90 avec Les Roseaux sauvages et surtout La vie rêvée des anges en 1998 qui lui valut, avec sa partenaire dans le film la Belge Natacha Régnier, un prix d'interprétation à Cannes en 1998. Plus discrète pendant un temps, elle est de nouveau très présente sur les affiches de films.
Très discrète sur sa vie privée, elle a pourtant accepté de l'évoquer dans une interview dans le supplément Le Monde – L’époque du Monde. Elle y aborde plusieurs étapes de sa vie, dont sa rencontre avec son mari Thomas Bangalter, l’un des deux Daft Punk. C’est grâce à Aure Atika et son compagnon le regretté Philippe Zdar (de Cassius) qu’elle a fait sa connaissance à Los Angeles en 1999. Si elle parle très peu de son couple, elle dit que c’est uniquement parce que c'est dans son caractère. "Je n’ai jamais eu l’impression qu’on se cachait. Cela correspond à ce qu’il est lui et à ce que je suis moi", défend-elle. Elle explique qu’ils se sont toujours bien entendus, et ce dès leurs débuts.
Elle a ensuite eu deux garçons avec lui : Tara-Jay en 2002 et Roxan en 2008. Avec deux parents artistes, elle plaisante sur le fait que ses enfants "savent ce que c'est, pour moi, d’attendre un beau rôle qui n’arrive pas assez vite ou, pour leur père, d’être en panne d’inspiration".
Élodie Bouchez salue la mentalité de son mari, loin du stéréotype de l’artiste rongé par son ego, qui lui a permis de s’épanouir. "La difficulté, parfois, dans un couple d’artistes, c’est le moment où l’un reçoit plus d’attention que l’autre. Thomas est tellement à l’aise avec ça qu’il a pu à la fois s’épanouir et me laisser m’épanouir. Le statut de rock star absolue sans l’ego que ça demande – il ne faut pas oublier qu’il a fait de la musique parce qu’il a été recalé à l’École (de cinéma) Louis-Lumière", a-t-elle souligné.
Vous pourrez la retrouver plusieurs fois cette année sur grand écran : Un hiver en été, Je verrai toujours vos visages, Hawaï, Connemara et En attendant la nuit.