Il n’y a pas qu’en se détournant des énergies fossiles, que nous pouvons agir. L’urbanisme, la mobilité, l’alimentation… : le défi climatique impose un bouleversement global et transversal de nos modes de vie. D’où la nécessité pour le GIEC d’une "gouvernance climatique" qui traverse tous les secteurs.
A côté des instruments de politiques énergétiques, la restauration des écosystèmes, la reforestation, le choix d’une agriculture durable réduisent également les émissions de gaz à effet de serre. Les systèmes naturels ont absorbé 54% des émissions de CO2 liés à l’activité humaine au cours de la dernière décennie. Ils ont ralenti le réchauffement de la planète.
En réaction au rapport du GIEC, le WWF-Belgique, par la voix de sa porte-parole, Déborah Van Thournout, insiste : "Nous ne pouvons espérer limiter le réchauffement à 1,5 °C, nous adapter au changement climatique et sauver des vies et des moyens de subsistance si nous n’agissons pas d’urgence pour sauvegarder et restaurer la nature. La nature est un élément non négociable de la solution à la crise climatique".