Le premier volet du rapport 2021 du Giec (le groupe intergouvernemental d’experts sur l’évolution du climat) a été publié ce lundi. En novembre prochain, les décideurs du monde se retrouveront à Glasgow pour la Cop26. Face aux prévisions, pour le moins pessimistes des experts du GIEC qui prédisent un réchauffement de + de 1,5 degré d’ici 2030 au lieu de 2040, les premières réactions commencent à tomber dans les sphères des défenseurs de l’environnement, des dirigeants mondiaux et aussi au sein des politiques belges.
Ecolo est le premier à réagir. Et pour le parti, "il n’y a plus de temps à perdre". "L’inaction et l’absence de politiques climatiques rapides et ambitieuses promettent à l’humanité, toutes régions confondues, un avenir sombre et chaotique", pointe le communiqué d’Ecolo.
Les solutions sont là
"Limiter le réchauffement à 1,5 °C est encore possible, mais les chances d’y parvenir diminuent chaque jour. Il faut accélérer la transition écologique, concrétiser les nouvelles ambitions climatiques de notre pays et de l’Europe grâce à des mesures fortes et justes dans l’ensemble des domaines", estiment les coprésidents d’Ecolo.
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Et d’ajouter, "les solutions sont là. Il est urgent de les mettre en œuvre avec résolution et dans un esprit de justice sociale, car ce sont les publics les plus précaires qui subissent en première ligne les effets du dérèglement climatique".
Même son de cloche du côté de la ministre du climat et de l'environnement, également Ecolo, Zakia Khattabi, qui dans un tweet indique : "Le rapport #Giec est plus alarmant que jamais mais nous avons encore la possibilité de changer le cours des choses ! "