Le 6 novembre dernier, Raphaël Pauwaert, 18 ans, est décédé aux cliniques universitaires Saint-Luc de Bruxelles. Les médecins pointent du doigt la cigarette électronique et plus précisément, une huile de vapoteuse à base de CBD, un agent non-psychoactif du cannabis. Interrogée à la Chambre sur le sujet, la ministre fédérale de la Santé publique Maggie De Block a confirmé que "le lien avec la cigarette électronique est établi".
Aujourd’hui, le parquet de Bruxelles confirme via son porte-parole Denis Goeman qu’une enquête a été ouverte "suite à une dénonciation du SPF Santé publique par rapport à des faits liés à la consommation d’une cigarette électronique qui a engendré le décès d’un jeune homme le mois dernier".
"Il faut savoir que c’est une enquête ouverte pour homicide involontaire et pour violation de la législation sur le tabac. Elle est menée en concertation avec le SPF santé publique qui, de son côté, mène une enquête par rapport au produit qu’on a pu retrouver dans cette cigarette électronique. A ce stade, il faut déterminer si les éléments constitutifs sont imputables à une personne déterminée. Dans ce cas, les peines peuvent aller jusqu’à deux ans de prison et 8000 euros d’amende".