À l’hôpital de Nivelles (Groupe Jolimont), le service de radiologie reçoit chaque semaine une dizaine de patients positifs au coronavirus, ou suspectés de l’être, "mais cet examen n’est pas toujours lié au COVID : une personne contaminée peut aussi s’être cassé le pied, et avoir besoin d’une radio", explique Véronique Moiny, infirmière en chef du service de radiologie, "l’imagerie peut aussi servir le diagnostic du coronavirus, et est alors demandée par un médecin".
Les patients peuvent également venir des urgences. Dans ce cas, le service de radiologie est alors prévenu par téléphone de l’arrivée d’un patient COVID positif ou suspecté. "Dans ce cas-là, en fonction du degré d’urgence, on fera plutôt venir le patient lorsque les salles sont libres, de sorte qu’il ne croise pas de patients sains externes, et qu’il ne soit pas dans les sas de transfert en même temps que d’autres patients sains internes", explique l’infirmière en chef, "Dès que l’examen est terminé, il retourne directement aux urgences, et le radiologue transmet les informations au médecin des urgences", afin que ce patient passe un minimum de temps dans le service de radiologie.