Pour Franck Provost, propriétaire de plus de 2.000 salons dans le monde et coiffeur du Festival de Cannes, il est "urgent d'attendre".
"Au niveau de la couleur, il n'y a pas de recettes de grand-mère" qu'on pourrait essayer à la maison, martèle-t-il.
"Si on veut s'amuser, nous (les coiffeurs) rattraperons après le déconfinement. Mais je conseille plutôt d'attendre", déclare-t-il, se disant sceptique face aux initiatives de certains confrères qui guident leurs clients à distance.
L'un d'eux, Thomas Girard, à l'origine du projet "coiffinement", n'est pas sur la même longueur d'ondes : il donne jusqu'à six séances de coupe par jour gratuites par visioconférence pour dépanner une population "en galère capillaire". "Cela touche énormément de gens. C'est monstrueux, les centaines de milliers de personnes coiffées par jour en temps normal et pas coiffées en ce moment", dit-il.