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Qui est Luca Brecel ? Cinq choses à savoir sur le premier Belge demi-finaliste du Mondial de snooker

Luca Brecel, de l’ombre à la lumière cette année ?

© BELGA PHOTO YORICK JANSENS

Par Lise Burion

Il a épaté le monde feutré du snooker ce mercredi, sur la "scène" du Crucible Theatre. Mais Luca Brecel n’est pas "né" dans la salle mythique de Sheffield : cela fait maintenant de longues années que le Belge laisse éclater son talent autour du tapis vert dans les compétitions internationales. Vous ne le connaissiez pas ? On vous en dit plus en cinq points…

Des records de précocité

Né à Dilsen-Stokkem (Limbourg) le 8 mars 1995, Luca Brecel a découvert le snooker… en vacances en famille, et même s’il a d’abord tâté le vert des terrains de football, il n’a ensuite pas attendu très longtemps pour percer son trou autour d’une table.

Passé pro à 16 ans, il avait déjà marqué les esprits deux ans plus tôt, en devenant à 14 ans à peine le plus jeune champion d’Europe de snooker chez les U19. Dans la foulée, le jeune Limbourgeois a décroché l’année suivante son premier titre de champion de Belgique et a été élu Espoir de l’année au Gala du Sport belge.

En 2012, il pousse déjà les portes du Crucible Theatre en devenant le premier Belge à se qualifier pour le championnat du monde de snooker. Battu au premier tour, il reçoit tout de même le titre de "Rookie de l’année".

Un surnom : "The Belgian Bullet"

A ne pas confondre avec l’équipe belge de bobsleigh bien sûr ! Mais la manière dont Luca Brecel a débarqué comme un boulet de canon dans le monde du snooker, et son style de jeu parfois rapide lui ont valu son surnom. Pas si éloigné finalement de celui du "maître", Ronnie "the Rocket" O’Sullivan, justement battu par le Belge en quart de finale de ce Mondial 2023.

Un éternel espoir "enfin" récompensé ?

Malgré ses débuts salués par les connaisseurs, ses performances et son style régulièrement mis en avant aussi par ses adversaires, Luca Brecel navigue parfois en eaux agitées et n’a pour l’instant remporté "que" trois tournois de classement et deux autres tournois. Avant ce championnat du monde de Sheffield, le Limbourgeois occupait cela dit la 9e place mondiale.

Mais jusqu’à cette édition 2023, Brecel n’avait jamais réussi à franchir un tour au Crucible. Le déclic s’est-il donc (enfin) produit cette année ?

Tatouages et liberté

Son look ne passe pas inaperçu : Luca Brecel arbore notamment de nombreux tatouages. Bras, mains et mêmes doigts : tout est recouvert. Sous les manches longues, on ne voit pas tout, mais impossible de passer à côté des mots "Free Bird" tatoués, une lettre par doigt, sur ses deux mains. Dans une interview au Belang van Limburg, Luca Brecel explique que cela représente sa manière de vivre : "se sentir libre comme un oiseau".

Mais les tatouages du Belge n’ont pas tous une signification profonde : il trouve surtout cela joli. Et parfois… utile. Dans la même interview, il révélait qu’après s’être fait piquer le biceps ("une expérience assez douloureuse"), il avait malgré tout réussi trois "century breaks" (100 points ou plus en un seul passage à la table) en compétition. Le soir même de la séance !

Le tour du monde… mais toujours un retour dans le Limbourg

Le snooker peut vous emmener partout sur la planète. Brecel a ainsi, par exemple, déjà remporté l’Open de Chine. Mais le joueur belge est particulièrement attaché à sa région, autour de Maasmechelen, où il a besoin de se retrouver le plus souvent possible pour se ressourcer.

Il n’a d’ailleurs pas hésité à reprendre la voiture, avec son papa, une fois sa qualification pour les quarts de finale en poche, pour passer du (bon) temps chez lui. Et se préparer, à sa manière.

Luca Brecel, entre concentration et efficacité
Luca Brecel, entre concentration et efficacité © 2023 VCG via Getty Images

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