On le connaissait en tant que rappeur, moins en tant que réalisateur. Pourtant, c’est dans cette discipline que l’artiste Baloji s’est démarqué lors du dernier festival de Cannes. La preuve que celui-ci a plus d’un tour dans son sac. Petit portrait de cet artiste belge au(x) grand(s) talent(s).
Alors que Baloji vient de recevoir le prix de la Nouvelle voix dans la catégorie Un certain regard au festival de Cannes 2023, tous les yeux rivés sont rivés sur cet artiste d’exception. Il faut dire qu’il en a des choses à raconter, Baloji.
Né en 1978 à Lubumbashi, capitale de ce qu’on appelle encore le Zaïre lorsqu’il voit le jour (et depuis lors devenu République démocratique du Congo), Baloji est un artiste dont l'intention est avant tout de transmettre son histoire et ses racines, que ce soit à travers ses textes musicaux ou ses films.
La musique, ça fait longtemps qu’il l’utilise comme moyen d’expression. Alors qu’il est encore ado, Baloji quitte son père, avec lequel il était arrivé en Belgique à l’âge de 4 ans, pour rejoindre une maison pour jeunes. Il se lie d’amitié avec plusieurs d’entre eux et ensemble, ils forment le groupe Starflam, dont le titre le plus populaire est certainement La Sonora. En 2004, Baloji décide de quitter le groupe, et par la même occasion, le monde de la musique.