Réponse: le très médiatique ministre de l’Économie du gouvernement français, Emmanuel Macron.
Il était ce mercredi matin l’invité de la matinale de Jean-Jacques Bourdin sur RMC.
Cet ardent défenseur de ligne libérale-sociale au sein du gouvernement Hollande y a, une nouvelle fois, défendu sa fameuse "loi croissance" (plus connue sous le nom de "loi Macron") et ses très nombreuses dispositions censées doper l'entrepreneuriat en France. Il fut entre autres question du plafonnement des indemnités pour licenciement abusif, contenu dans le texte de la loi.
"Je pense que c’est compliqué à comprendre pour les gens"
"Il faut libérer la possibilité de créer sa propre entreprise", a expliqué le ministre pour justifier cette mesure, censée rendre les pénalités pour licenciement abusif moins dissuasives pour les candidats employeurs.
"A quoi ça sert ce plafond? Parce que je pense que c’est compliqué à comprendre pour les gens", a commencé l'invité, avant de poursuivre. "Quand aujourd'hui vous êtes un entrepreneur et que vous embauchez quelqu'un, vous prenez un risque, c’est la vérité. Mais je ne plains pas les entrepreneurs qui embauchent, c’est leur vie. Mais c’est très dur", jusque-là, rien que le noyau dur du PS (les fameux "frondeurs") ou les partis "de la gauche de la gauche" ne puissent contester. Mais il poursuit: "Et la vie d’un entrepreneur, elle est bien souvent plus dure que celle d’un salarié, il ne faut jamais l’oublier. Parce qu’il peut tout perdre lui et il a moins de garanties".
Une affirmation qui a courroucé pas mal de personnalités dans les autres partis de gauche.
Voir l'extrait dans la vidéo ci-dessous (à partir de 18'03''):