Si bon nombre d'entre nous se réjouissent à l'idée de déguster la bûche, d'ouvrir les cadeaux ou de passer de bons moments en famille, d'autres ressentent en revanche un réel mal-être à l'approche de cette fête.
Ce phénomène, c'est la natalophobie. Autrement dit, une aversion prononcée à l'idée de fêter Noël et/ou le Nouvel an. Un malaise qui peut se manifester par une palette de symptômes allant de l'irritabilité au stress jusqu'à la crise d'angoisse.
Les causes qui déclenchent la natalophobie sont nombreuses : dépression saisonnière, conflits familiaux, deuil, difficultés financières.
Sans oublier la pression sociale subie à cause de l'oncle Richard que vous côtoyez une fois l'an, mais qui vous débite inlassablement : "Alors, toujours célibataire ?".
"Ceux et celles qui ont fait le choix de rester célibataires ou de ne pas avoir d'enfants peuvent ressentir une angoisse à l'idée de subir les jugements, de ne pas être dans le moule familial. Devoir réexpliquer chaque année qu'il s'agit d'un choix de vie peut s'avérer éprouvant et peut nécessiter quelques séances psy pour se préparer", explique Fanny Jacq, psychiatre et directrice santé mentale de la plateforme de téléconsultation Qare.