Dans leur étude publiée dans la revue eLife, les spécialistes constatent que "l'inhalation quotidienne de JUUL pendant 3 mois est associée à une neuroinflammation". La zone du cerveau particulièrement concerné est le noyau accumbens, "une région du cerveau essentielle à la motivation et au traitement des récompenses", précisent les spécialistes.
"De nombreux utilisateurs de JUUL sont des adolescents ou de jeunes adultes dont le cerveau est encore en développement, il est donc assez terrifiant d'apprendre ce qui peut se passer dans leur cerveau en considérant comment cela pourrait affecter leur santé mentale et leur comportement à long terme", a déclaré le Dr Laura Crotty Alexander, professeure agrégée de médecine à la faculté de médecine de l'UC San Diego et auteure de l'étude.
Les chercheurs ont noté une inflammation au niveau du côlon, "ce qui pourrait accroître le risque de maladie gastro-intestinale".
En revanche, le cœur présente des niveaux réduits de marqueurs inflammatoires. Selon les auteurs, cela pourrait rendre les tissus cardiaques plus vulnérables aux infections.