Si le nomadisme digital ne date pas d’hier, la pandémie a contribué à le populariser. De nombreux salariés parcourent désormais le monde tout en exerçant leur profession à distance. Certaines destinations sont toutefois plus adaptées que d’autres à leurs besoins, comme le révèle une étude britannique.
Travailler au soleil : beaucoup en rêvent, certains le font depuis la crise sanitaire. Bienvenue dans l’ère des "digital nomads", ces salariés qui exercent leur profession à distance pendant quelques semaines ou mois par an. Il leur suffit d’un visa de tourisme de plusieurs mois ou d’un permis vacances travail (PVT) pour pouvoir télétravailler dans des lieux dépaysants comme l’île de Ko Pha Ngan en Thaïlande, Medellín en Colombie ou Barcelone en Espagne.
Toutes les contrées lointaines ne sont toutefois pas adaptées au nomadisme digital, comme le révèle Savills dans son index "Executive Nomad". La société de conseil en immobilier a effectué un classement des quinze destinations les plus adaptées aux besoins de ce qu’elle appelle les "executive nomads", ces cadres sans bureau fixe. Parmi ses critères, la vitesse de la connexion à Internet, bien sûr, mais aussi les conditions climatiques, la qualité de vie, les prix de l’immobilier et l’accessibilité en avion.