On sait que les polluants atmosphériques, les particules fines, peuvent entraîner des problèmes cardiovasculaires ou pulmonaires. Une étude publiée dans The Lancet nous apprend qu'ils peuvent avoir aussi un impact sur le cerveau et les performances cognitives. Les explications du scientifique Pasquale Nardone.
La pollution de l'air a tué près de 500.000 nouveaux-nés dans le monde en 2019. La revue scientifique The Lancet publie une grosse étude, menée entre autres par le Docteur Bénédicte Jacquemin, de l'Institut de Recherche en Santé, Environnement et Travail, à Rennes.
Ces scientifiques ont cherché à comprendre la relation entre la pollution - essentiellement les particules fines en dessous de 2.5 microns, le dioxyde d'azote ou les particules fines de carbone, appelées suies -, et les problèmes cognitifs.