Le mouvement de révolte qui secoue l’Iran depuis la mort de Mahsa Amini, le 16 septembre 2022, est un cas d’école. Manque de sources et d’images, accès au terrain difficile, pression sur les correspondants locaux, propagande, fake news… tous les éléments sont là pour compliquer la tâche des journalistes qui couvrent cette actualité.
Car, finalement, que sait-on de l’ampleur du mouvement de contestation en Iran ? S’agit-il d’une révolution populaire ou d’une révolte d’une minorité ? Le régime tremble-t-il, comme certains l’affirment parfois, ou a-t-il déjà maté la révolte ? L’idéal, pour le savoir, serait de se rendre sur place. Mais comme le rappelle le cas d’Olivier Vandecasteele, ce travailleur humanitaire belge condamné à 40 ans de prison et 74 coups de fouet pour espionnage en Iran, les risques d’arrestation et de condamnation arbitraires sont très élevés.
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