Tentés par le soleil du sud de la France, de l’Espagne, du Portugal, de la Grèce, de nombreux Belges se sont décidés et y ont acheté un appartement ou une maison. Beaucoup l’ont fait sans trop réfléchir. Il y a pourtant des choses à savoir et des risques, notamment en matière de fiscalité et de succession. Sans compter la réévaluation du revenu cadastral, qui est une nouveauté ! Les explications du notaire Marc van Beneden.
D’ici la fin de l’année, les propriétaires de seconde résidence à l’étranger, mais domiciliés en Belgique, devront remplir la déclaration qui doit permettre de déterminer leur revenu cadastral étranger, comme si c’était un immeuble en Belgique. Et cela tout simplement parce qu’ici, on paie les taxes sur ce qu’on possède, que ce soit en Belgique ou à l’étranger. Dans de nombreux pays, comme l’Espagne ou le Portugal, il n’y a pas de revenu cadastral ou les montants sont peu élevés.
Il faut dorénavant valoriser le revenu cadastral, en partant de la valeur du bien et en calculant un certain pourcentage. Il faudra présenter ce calcul à l’administration fiscale.
Cette réévaluation du revenu cadastral est une nouveauté qui rétablit l’équilibre entre ceux qui ont un second bien en Belgique et ceux qui l’ont à l’étranger.
Comme il s’agit d’un bien de vacances, la simple déclaration du revenu cadastral, augmenté d’une taxe de 40 à 50% selon les revenus, suffit. Ainsi un RC de 1000 euros doit être déclaré 1400 ou 1500 euros.