C’est un produit que nous possédons tou.te.s, sur lequel nous passons même une grande partie de notre vie, il a une durée de vie limitée et pourtant aucune loi, aucun règlement ne prévoyait jusqu’à présent la collecte et le recyclage des matelas usagés. Mais ce sera bientôt du passé.
Le 1er janvier entrera en vigueur la REP des matelas, la responsabilité élargie du producteur.
En quoi cela concerne-t-il les consommateurs ? Cela concerne d’abord leur portefeuille. A partir de 2021, l’acheteur d’un nouveau matelas devra s’acquitter d’une contribution environnementale. Son prix dépendra du type et de la taille du matelas. Cela ira de 4,25 euros pour un matelas pour bébé à 8,50 euros pour un matelas d’une personne et 17 euros pour un matelas double, soit plus d’1,2 mètre. A noter que la contribution concernera aussi les surmatelas.
Contrairement à une taxe qui aboutit dans les caisses de l’Etat, cette contribution obligatoire " servira à couvrir les coûts de collecte, de traitement et de démantèlement des matelas usagés et devra servir aussi à financer la recherche et le développement en matière d’écoconception de nouveaux matelas ", expliquent en chœur les fédérations du secteur, Comeos, Fedustria et Navem.
Les vendeurs devront signaler au consommateur que le prix payé comprend cette contribution mais cela ne devra pas nécessairement figurer séparément sur la facture ou le ticket de caisse.
Ça, c’est lors de l’achat d’un nouveau matelas. Mais comment se débarrasser de l’ancien ? Là aussi, ça change et il y a des répercussions financières.