Marre de la grisaille et du temps tristounet ? À défaut de pouvoir remédier à la météo, Auvio vous aide à mettre un peu de gaieté dans votre quotidien. Voici quatre comédies originales portées par de grands noms du cinéma. À l’occasion de la semaine du cinéma belge, elle sont à découvrir dès à présent et elles seront disponibles durant un an ! 

"I Feel Good" : le duo inédit Yolande Moreau et Jean Dujardin

Direction les Pyrénées-Atlantiques en compagnie d’un duo aussi surprenant qu’il matche à la perfection à l’écran : l’actrice belge Yolande Moreau (nominée aux Magritte pour son rôle) et le français Jean Dujardin. Pour leur première rencontre devant la caméra, le duo se donne rendez-vous dans le petit village Emmaüs de Lescar-Pau. Iels jouent respectivement Monique qui dirige la communauté Emmaüs et Jacques, son frère bon à rien qui n’a qu’une obsession : trouver l’idée qui le rendra riche. Plus que des retrouvailles familiales, ce sont deux visions du monde qui s’affrontent.

Jean Dujardin et Yolande Moreau dans le film "I Feel Good". © 2017/CINEART
Jean Dujardin et Yolande Moreau dans le film "I Feel Good". © 2017/CINEART Jean Dujardin et Yolande Moreau dans le film "I Feel Good". © 2017/CINEART

Réalisée par Gustave Kervern et Benoît Delépine en 2018, si I Feel Good est une comédie, elle n’en reste pas moins politique avec la volonté de transmettre un message social fort. En effet, sur le site AlloCiné, Delépine revient sur le propos du film : "Nous montrons combien l’individualisme forcené, la volonté de devenir riche pour devenir riche, sans penser aux conséquences, est une maladie”.

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Parodie déjantée et "antilibérale" qui dénonce avec humour et subtilité le modèle capitalise, I Feel Good est un film qui vous fera réfléchir. Une critique cinéma du journal français Le Point expliquait à propos du film : 

On rit, on s'émeut avec ces deux gaillards qui signent une comédie loufoque et sensible sur les illusions perdues du communisme et les bienfaits de l'utopie inventée par l'abbé Pierre. 

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"Mon ket" : François Damiens toujours en mode caméra cachée

Sorti dans les salles obscures en 2018, Mon Ket est un film belgo-français réalisé par l’as des canulars : François Damiens. Il s’agit du premier long métrage de notre Dikkenek national. Il a été tourné à 100% en caméra cachée. À comprendre : mis à part les acteurs principaux, les autres personnes présentes dans le film n’étaient au courant de rien ! Et cela se ressent à l’écran : la spontanéité y est rafraichissante et attendrissante. 

François Damiens et  Matteo Salamone dans "Mon Ket".
François Damiens et Matteo Salamone dans "Mon Ket". © 2016/CINÉART

Les thèmes abordés ? La filiation, les relations père-fils et tout ce qu’elles impliquent (de positif comme de négatif). D’ailleurs, le titre du film n’a pas été choisi au hasard. “Mon Ket” est une expression typiquement bruxelloise. François Damiens confie : "Mon ket c’est une manière de dire mon fils mais avec la fierté d’un père, comme une prolongation de sa propre personne… Avec l’idée que ce fils réussisse là où son père a échoué. Dany est fier que Sullivan soit encore plus audacieux que lui."

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Côté casting, François Damiens interprète le rôle du papa, Dany Versavel. Le fils Sullivan, est quant à lui joué par le jeune Matteo Salamone. À l’affiche on retrouve aussi l’actrice et l’humoriste française Tatiana Rojo (Qu’est-ce qu’on a fait au bon Dieu, 10 jours en or).

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"J’aurais voulu être un danseur" : à vos claquettes en compagnie de Cécile de France et de Virginie Hocq

Fan.e de comédies musicales ? Comme son nom l’indique, ce film réalisé par le belge Alain Berliner (Ma vie en Rose) est fait pour vous !  J’aurais voulu être un danseur rend hommage en particulier à Chantons sous la pluie (1952) de Stanley Donen. Côté partitions, c’est le compositeur Marc Collin qui est aux baguettes. À sa sortie en 2005, le magazine ELLE France était conquis par le film :

Si, vous aussi, vous avez toujours rêvé de mettre vos pas dans ceux de Gene Kelly en le voyant danser sous la pluie dans "Singin'in the Rain", vous succomberez au charme de ce film dansant et réjouissant.

Extrait du film " J'aurais voulu être un danseur".
Extrait du film " J'aurais voulu être un danseur". © 2008/SOURCE RTBF

Au casting, c’est du beau monde qui vous attend. Dans le rôle principal de François Maréchal l’acteur français Vincent Elbaz s’était entrainé d’arrache-pied pour offrir des chorégraphies de claquettes d’anthologie. 

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J’aurais voulu être un danseur, c’est aussi deux actrices belges de talent : Cécile de France (alias Blanche) et Virginie Hocq (alias Nicole jeune).

L'actrice belge Cécile de France dans "J'aurais voulu être un danseur".
L'actrice belge Cécile de France dans "J'aurais voulu être un danseur". © 2008/SOURCE RTBF

Au-delà d'être une comédie sur la musique et sur la danse, J'aurais voulu être un danseur aborde aussi les secrets de famille et leurs inévitables répercussions. Le pitch ? Gérant d'une vidéothèque, François Maréchal mène avec Blanche et leur fils une existence paisible et sans éclat, jusqu'au jour où dans son magasin, il met en rayon le DVD de Chantons sous la pluie. Il décide de regarder quelques images du film et découvre le monde de la comédie musicale. Cette révélation va bouleverser sa vie à jamais… 

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"JCVD" : pour découvrir l’acteur comme vous ne l’avez jamais vu !

JCDV est signé en 2008 par le réalisateur Mabrouk El Mechri (Sans issue, Kung Fu Zohra). Cette comédie dramatique franco-belgo-bruxelloise vous propose un subtil mix de fiction et de réalité. En effet, Jean-Claude Van Damme y incarne son propre rôle.

Le public s’est habitué à son personnage décalé, surréaliste et osons nommer les choses, totalement perché et potache. Dans JCVD, vous découvrirez une facette de l’acteur qu’on ne connaissait pas encore. 

"Mon désir, en m'attelant à l'écriture du scénario de JCVD, était d'agir sur cette image de star de pacotille qui lui collait à la peau et de revisiter le "mythe" déclarait à la presse Mabrouk El Mechri.

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D’ailleurs, une critique cinéma du journal français Le Parisien notait que : 

Le réalisateur offre à Jean-Claude Van Damme le rôle de sa vie, au sens propre comme au figuré.

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Le pitch ? Entre ses problèmes fiscaux, la bataille juridique qui l'oppose à sa femme pour l'obtention de la garde de son fils, les périodes de vache maigre du cinéma d'action qui voient même Steven Seagal lui souffler un rôle, Jean-Claude Van Damme est venu chercher dans son pays d'enfance (la Belgique) le calme et le repos qu'il ne trouve plus aux États-Unis…

Le thriller est porté également par Valérie Bodson, vous l’avez peut-être aperçue dans la série belge Coyotes. À l’affiche de JCVD, on retrouve aussi les acteurs français Zinedine Soualem et Karim Belkhadra (Crimes parfaits, Neuilly sa mère) et François Damiens.

© 2009/SOURCE RTBF

JCVD est à voir dès à présent sur Auvio jusqu’au 14 février 2024 !

 

 

 

Célébrons le cinéma belge !

Dans le cadre de la "Semaine du cinéma belge" à la RTBF, Auvio vous propose de découvrir 25 films liés au cinéma belge. Pas son genre, Mon Ket, Nos batailles, Deux jours, une nuit  faites votre choix dans cette liste d’œuvres originales. Tous les films sont disponibles pendant un an, jusqu’au 14 février 2024 !

En télévision, voici le programme pour célébrer notre cinéma :

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