C’est le Russe Adolphe Davidovitch Brodsky qui interprète ce concerto pour la première fois à Vienne en 1881 et, il sera d’ailleurs le dédicataire de la partition. Cette partition, elle se divise en 3 parties : 3 mouvements.
Mais ce concerto, le public non averti l’a peut-être découvert grâce au film Le Concert de Radu Mihaileanu avec Mélanie Laurent sorti en 2009. Un long-métrage qui démontre aussi toute la complexité de l’œuvre.
Alors comment un concerto pour violon de la fin du XIXe siècle, qui semble de toute évidence très technique, peut devenir un morceau de métal japonais au XXIe siècle ?
Ces deux mondes peuvent paraître opposés mais, en réalité, il existe beaucoup de points communs entre la musique classique et le métal. D’ailleurs, Galneryus, le groupe sur lequel on va se pencher aujourd’hui est qualifié de groupe de métal néo-classique. Il s’agit d’une sous-branche du heavy metal, qui a pour caractéristique de mettre en avant la virtuosité instrumentale et qui utilise des influences classiques.
En octobre 2012, le groupe japonais Galneryus sort la chanson Angel of Salvation. Les paroles sont en japonais, sauf une phrase dans le refrain qui est d’ailleurs le titre du morceau. Le sujet abordé est un peu mystique, une dimension qui revient fréquemment chez ce groupe. Ce morceau, il dure près de 15 minutes et il rappelle, sans aucun doute, le concerto pour violon de Tchaïkovski.