Après l’eurodéputé socialiste Marc Tarabella et l’ex-eurodéputé italien repenti Pier-Antonio Panzerri, sortis de prison jeudi, c’est au tour de la grecque Eva Kaili de quitter sa cellule de la prison de Haren pour être placée sous bracelet électronique. La justice en avait décidé ainsi mercredi. Il fallait quelques jours pour mettre en œuvre cette décision.
"Ma fille m’attend, je suis très heureuse de la retrouver", a déclaré l’élue socialiste de 44 ans à des journalistes qui l’attendaient à son arrivée dans la matinée à son domicile bruxellois.
"Le combat continue, avec la détermination de mes avocats. Nous parlerons bientôt, je vous remercie", a ajouté la vice-présidente déchue du Parlement européen, qui s’exprimait en grec et en anglais à l’arrière d’une voiture qui avait quitté plus tôt la prison de Haren, au nord-est de la capitale belge, où elle était détenue.