Qatargate : "ce scandale sans précédent" doit amener "une réponse politique qui soit à la hauteur de la réponse judiciaire"

Mais avant ses réponses, notre journaliste Fabrice Gérard, revient sur ce que l’on appelle aujourd’hui l’affaire du Qatargate. Une enquête de longue haleine menée par la Sûreté de l’État et qui a abouti au début du mois de décembre 2022 à une vague de perquisitions sans précédent au sein et dans l’entourage du Parlement européen.

En tout 20 perquisitions menées dans plusieurs bureaux de l’institution ainsi qu’au domicile de l’eurodéputée grecque Eva Kaili et chez l’ancien eurodéputé italien Pier Antonio Panzeri.

La police y découvre des valises de billets avec au total près d’un million et demi d’euros en cash.

Quatre personnes sont placées en détention préventive dont l’ancien eurodéputé socialiste Pier Antonio Panzeri. L’homme serait, selon les premiers éléments qui ont filtré de l’enquête, celui qui aurait mis en place, un vaste système de corruption afin d’influencer les décisions du Parlement européen en faveur de plusieurs pays.

Parmi ces pays, le Qatar, récent organisateur de la coupe du monde, et dont les stades érigés pour l’occasion ont été construits par des milliers de travailleurs étrangers exploités. On parle de plus de 6000 morts.

Outre le Qatar, il y aurait peut-être surtout l’ingérence du Maroc, très proactif en matière de lobbying, voire plus, au sein des institutions européennes, notamment sur la question du Saharah Occidental.

La totalité de cette séquence est à retrouver en tête de cet article.