La Ligue des Droits Humains s'est inquiétée mercredi du "manque de réactivité et de sérieux du Parlement fédéral sur le dossier de la protection des données. Cela a débouché sur l'annonce de la démission d'Alexandra Jaspar, après avoir dénoncé durant un an et demi les dysfonctionnements et le manque d'indépendance de l'Autorité de Protection des Données".
"Ce ne sont pas les lanceur·euse·s d'alerte qui doivent quitter l'institution, mais ceux et celles qui mettent à mal l'indépendance de l'Autorité de Protection des données", a jugé la Ligue, par voie de communiqué.
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Selon l'association, deux des cinq codirecteurs de l'Autorité de Protection des Données, tirent la sonnette d'alarme depuis près de deux ans, notamment auprès de la Chambre censée contrôler l'APD, et dénoncent avec d'autres, l'illégalité des mandats et les conflits d'intérêts de certains membres de l'Autorité de Protection des Données et l'impact de celle-ci sur l'indépendance de la jeune institution.