Le box des accusés, les transferts de la prison au Justitia, un accusé étranglé à sa sortie de cellule, des jurés absents… Le procès des attentats de Bruxelles qualifié d’historique qui devrait se prolonger jusqu’à l’été cumule les incidents. Plus récemment, les avocats des accusés dénoncent des fouilles à nu qui ont eu lieu lors des transferts client vers le lieu du procès. Six d’entre eux ont eu gain de cause devant la justice. Le juge des référés de Bruxelles voudrait que la police fournisse une analyse quotidienne des risques pour justifier les mesures de sécurité lors des transferts, actant la fin des fouilles à nu. Décision dont fait appel l’État belge.
Le bras de fer va donc se poursuivre, signale d’emblée Stanislas Eskenazi, avocat de Mohamed Abrini que l’on surnomme l'"homme au chapeau". "On nous a annoncé l’appel, on n’a pas encore pu prendre connaissance des arguments de l’Etat. Je rappellerais simplement que cette décision rappelle le droit. Elle n’interdit pas les fouilles. Elle rappelle que pour pouvoir pratiquer ce type de fouilles, il faut une analyse quotidienne", explique l’invité de Matin Première au micro de Thomas Gadisseux.