"Nous, notre but, c’était de désincarcérer l’un des wagons pour pouvoir trouver d’autres victimes. Ma première réaction était de vouloir faire demi-tour. Mais on est obligé d’avancer", a relaté un pompier vendredi devant la cour d’assises de Bruxelles, au procès des attentats du 22 mars 2016. Il faisait partie d’une équipe qui est intervenue dans la station de métro Maelbeek après l’attentat.
"Quand nous sommes descendus du camion, notre officier nous a demandé de prendre du matériel de désincarcération. Nous sommes descendus en station, c’était très très dur car évidemment, on ne se rendait pas compte de ce qu’on allait voir. Il y avait tout d’abord les odeurs", a-t-il expliqué.
"Mes premières images d'arrivée sur le quai, c'était la tête d'une personne avec une lacération diagonale sur le visage. Je me rappelle du tronc d'une personne...", a poursuivi le pompier, la gorge serrée.