Pour ce procès d’assises, aucune image ni aucun son des débats ne pourront être captés par la presse. Néanmoins, tout un dispositif de captation son et vidéo est prévu par la Cour.
Le procès sera accessible via une webradio. Laurence Massart, la Présidente de la cour d’assises a autorisé sa mise en œuvre. Seules les personnes concernées par le procès des attentats et ne résidant pas en Belgique pourront y avoir accès. Les débats seront diffusés avec 30 minutes de décalage. Les conservations de données ou d’enregistrements seront interdites. En cas d’infraction, la personne risquera entre 6 mois et 2 ans de prison et/ou une amende allant de 200 à 10.000€.
Ce procès, comme les faits, est historique. Le quatrième point qui pourrait être débattu lors de cette audience préliminaire, serait de conserver les enregistrements vidéo du procès dans un but historique. À Paris, cela avait été le cas pour le procès des attentats du 13 novembre 2015. Pendant le procès, plusieurs salles de retransmission permettent aux parties civiles, aux avocats, à la presse et au public de suivre les débats.
Le cinquième point devrait être une requête de remise en liberté des frères Farisi, deux accusés du procès. Ils auraient normalement pu comparaître libres mais ils ont été arrêtés à quelques jours du début comme le permet la procédure. Ils étaient libres depuis six ans. Ils sont accusés d'avoir nettoyé l’appartement loué par les auteurs de l’attaque.
J’ai besoin d’être là, ce sera le début !
Pour Jessie Manzanza, victime indirecte des attentats et sœur de Christian, rescapé du métro, c’est la fin de six ans d’attente : "Je serai présente le 12 septembre pour l’audience préliminaire parce que j’ai besoin d’être là, ce sera le début. C’est une façon de me mettre dans le bain, de me préparer pour la suite des événements. On va évoquer l’organisation du procès. C’est aussi une façon, pour les personnes qui ne sont pas familiarisées avec la justice, de comprendre comment elle fonctionne".