Le procès devant la cour d'assises de Bruxelles des attentats du 22 mars 2016 s’est poursuivi par la présentation lundi, en fin de matinée, des premières constatations judiciaires opérées dans la station de métro de Maelbeek, où une explosion a coûté la vie à 16 personnes. Celle qui était commissaire judiciaire de la police fédérale, cheffe d’équipe à la police criminelle, et un technicien, à l’époque, pour le laboratoire de la police technique et scientifique de la PJF de Bruxelles ont exposé, via des images parfois très dures, les premiers éléments découverts lorsqu’ils ont pénétré sur les lieux de l’attentat.
La commissaire de la police judiciaire fédérale est arrivée à la station de Maelbeek à 09h40 le 22 mars 2016 mais a dû attendre l’autorisation du service de déminage de l’armée avant de pénétrer sur les lieux, vers 11h30. Elle a décrit à la cour un "climat de tension palpable" et, comme de multiples intervenants avant elle, un effet de saisissement lors de ses premiers pas sur les lieux de l’explosion. "J’ai plus de 25 ans de carrière, des scènes de crime, j’en ai connu et géré par dizaines. Ici, c’est différent. Ça s’apparente à ce qu’on imagine être une scène de guerre", témoigne-t-elle.