Pour le président de l’asbl Affaire Climat (KlimatZaak), Serge de Gheldere, le jugement est historique à trois égards : "Non seulement la plainte de l’asbl Affaire Climat, mais aussi celle des 58.000 co-plaignants ont été déclarées recevable. […] Nous faisons l’histoire au niveau mondial : pour la première fois, on reconnaît que nous sommes en danger direct, personnel et réel". Le président de l’association précise par ailleurs que "L’arrêt indique également que l’État fédéral et les trois régions sont conjointement et individuellement responsables, malgré la structure complexe de l’État belge".
Pour l’asbl Affaire Climat encore : "L’arrêt, et c’est ce qui est le plus significatif, note que nos gouvernements violent les articles 2 et 8 de la Convention européenne des droits de l’homme avec la politique climatique actuelle de qualité inférieure. Ces articles traitent du " droit à la vie " et du " droit au respect de la vie privée et familiale ". Ce faisant, dit le juge, c’est un droit de l’homme d’être protégé contre un réchauffement climatique dangereux, et les États ont l’obligation de protéger ce droit de l’homme. C’est le droit de l’homme le plus fondamental, à savoir le droit à la vie."