Standard de Liège

Pro League : Pour Luka Elsner, "si on n’est pas bon aujourd’hui, ce qui est la réalité, alors on doit travailler pour s’améliorer"

Luka Elsner a longuement parlé du Standard et des problèmes de son équipe en conférence de presse ce vendredi.

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Ce dimanche, le Standard se déplace à l’Antwerp dans le cadre de la 18e journée de Pro League. Un match important pour un Standard en crise. Le coach Luka Elsner a longuement parlé de cette crise et de la manière de s’en sortir en conférence de presse ce vendredi.

La défaite du Standard contre Charleroi dimanche passé a marqué un tournant dans la saison des Rouches. Le mot crise peut être invoqué, tant la position au classement est indigne du club. Ajoutons à cela la relation avec les supporters qui se détériore et la marmite déborde.

Pourtant, Luka Elsener ne veut rien lâcher. L’entraîneur l’a d’ailleurs longuement évoqué ce vendredi en conférence de presse. "Cette semaine, on a essayé d’arrêter de faire des gestions de mini-crise et superficielles. On a abordé des choses plus profondes et fondamentales comme la mentalité dont on fait preuve maintenant, car c’est un problème qui traîne depuis plus longtemps."

Le but est d’arrêter de voir les scénarios se répéter tous les 3-4 mois.

Et Elsner d’ajouter : "On est dans un perpétuel management de crise. On a donc essayé cette semaine de creuser plus loin, de trouver le remède ou le cœur de problème et de le résoudre afin d’arrêter d’être dans une bataille avec nous-mêmes. Le but est d’arrêter de voir les scénarios se répéter tous les 3-4 mois. Cela doit venir des joueurs et du staff. On doit remodeler notre manière de penser afin de gagner, retrouver de la confiance, savoir réagir quand il y a de la difficulté."

Du travail supplémentaire en guise de réponse

Une remise en question, oui. Mais pas que. Car pour Luka Elsner, il faut résoudre ce problème qui est récurrent dans le club.

"Il y a une remise en question et il y a eu des discussions comme dans beaucoup de clubs quand il y a des problèmes. Mais on a été plus loin que ça et si on arrive à résoudre ces éléments culturels, on aura la réponse pour la suite et on pourra redonner des couleurs à notre club. Mais c’est ancré chez nous. Et soit on est tiré vers le haut ou le bas. Mais il faut s’y mettre et encore une fois, ça doit passer par le terrain. C’est dans le détail que l’on doit trouver les réponses pour trouver ce mental qui ne baisse jamais les bras. Il faut arrêter de regarder son voisin et être exigeant avec soi-même. Si on sait modifier ça, les joueurs qui viendront au Standard seront aussi tirés vers le haut et pas l’inverse."

Au-delà des discussions, le coach et les joueurs ont également travaillé. Beaucoup plus que d’habitude.

"On a réagi avec du travail supplémentaire. On a réduit notre temps libre. On a travaillé deux fois plus. Pas dans le sens de la punition, mais la solution passe par le terrain. Et si on n’est pas bon aujourd’hui, ce qui est la réalité, alors on doit travailler pour s’améliorer."

"Trop facile de dire qu’on est abattu"

Si le travail est une partie de la réponse afin d’améliorer ce qui ne va pas, Luka Elsner veut aussi pousser ses joueurs dans leurs retranchements.

Il en va de notre carrière et de la stature du club, du respect de réagir.

"C’est trop facile d’être abattu, ça n’aide en rien. On doit comprendre la faiblesse des opinions sur nous et ça doit générer un instinct de survie, un mode commando que nous n’avons pas encore déclenché. Et cet instinct va ajouter les 10-20% de dépassement et pourra faire la différence. On perd contre Charleroi, mais la sensation finale sur le foot me fait dire qu’on n’est pas à des années-lumière de ce niveau-là. Mais il en va de notre carrière et de la stature du club, du respect de réagir."

Luka Elsner veut aider son groupe à remonter la pente

Arrivé le 9 octobre, Luka Elsner ne pensait sans doute pas trouver un club qui dérive autant. Mais peu importe pour le coach, sa volonté d’aider son groupe est bien présente.

Je veux être là quand le Standard fera à nouveau la fierté de tout le monde.

"Je pense que ma responsabilité, c’est de modifier ce qui ne va pas. Je considère que j’ai une responsabilité et une capacité à aider et je veux être là quand le Standard fera à nouveau la fierté de tout le monde. Il n’y a rien en moi de défaitiste ou de fataliste et j’ai une volonté d’aider ce groupe à générer quelque chose."

Un aide qui sera bien précieuse pour ce dimanche. Le Standard affronte l’Antwerp à 13h30 ce dimanche.

Standard - Charleroi : 05 décembre 2021 (0-3 match arrêté)

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