Le Comité disciplinaire de l’Union belge de football a infligé au Standard la fermeture d’une partie des tribunes lors de son prochain à domicile. Cette sanction est la conséquence du pétard qui a explosé, il y a un plus d’un mois, à côté du gardien d’Oud-Heverlee Louvain Romo.
Lors du match entre le Standard et OHL (2-2) du 16 octobre, le coup d’envoi avait dû être reporté en raison de la fumée provoquée par les fumigènes qui réduisait la visibilité sur le terrain. Des fumigènes ont également été allumés par les supporters locaux après les buts liégeois. Dans les arrêts de jeu, un pétard a explosé juste à côté de Romo. L’arbitre a arrêté le match, mais d’autres pétards ont explosé. Les auteurs se trouvaient en tribune 4, où le noyau dur des supporters liégeois s’assied habituellement.
Le Parquet fédéral a rappelé les antécédents du Standard à propos du matériel pyrotechnique et a souligné que les conséquences pour Romo, qui était bouleversé après l’explosion, auraient pu être pires. C’est pourquoi le procureur fédéral réclamait un match à huis clos. Le Standard a contesté sa propre responsabilité pour la mauvaise conduite d’individus et a plaidé une sanction plus légère.