Plusieurs fédérations sectorielles de l’industrie tirent la sonnette d’alarme face à la hausse continue des prix de l’énergie. Elles craignent des pertes d’emplois.
La situation est intenable dans certaines usines, prévenait plus tôt cette semaine le président de Febeliec, la fédération des principaux consommateurs d’énergie, Peter Claes. Le fondeur Nyrstar a par exemple déjà réduit sa production.
Dans les colonnes de la Gazet van Antwerpen, c’est Yves Verschueren, patron de la fédération Essenscia qui dit craindre des pertes d’emplois dans les entreprises chimiques et pharmaceutiques si aucune solution structurelle n’est trouvée pour faire face aux hausses de prix.
Un avis partagé par la fédération technologique Agoria. Son chef du service d’étude, Frank Vandermarliere, affirme que le ralentissement économique qui découle de ces hausses de prix ne sera pas sans conséquence sur l’emploi. En outre, le risque existe que la production devienne non rentable.