Prix de l’énergie : contrats fixes, variables, tendance à la baisse… Réponses à vos questions sur vos factures de gaz et d’électricité

La question a été posée par des auditeurs de savoir si on avait un contrat fixe récent, si ça ne valait pas la peine de repasser vers un fixe, puisque les prix baissent. Pour Xavier Lambert, journaliste responsable de la rédaction web de la RTBF, prenez le temps de lire les petites lignes de votre contrat pour comparer. "L’important est d’aller voir dans le détail des contrats le prix au kilowattheure et le comparer avec les offres actuelles. Si la différence est très faible, ça ne vaut peut-être pas la peine de quitter immédiatement."

Le calculateur de la RTBF donne notamment les prix pour certains types de contrats et la façon dont ils pourraient évoluer à court terme.

Car s’il est possible de résilier son contrat quand on le souhaite moyennant un mois de temps de changement, il y a tout de même des frais fixes qui s’appliquent et qui sont perdus en cas de changement de fournisseur. "Si on résilie tous les mois, on va payer tous le temps ces frais fixes."

En cas de contrat variable, le prix évolue donc en fonction de prix auquel le fournisseur aura acheté l’électricité. Si le contexte géopolitique a fait exploser les prix l’année dernière, ils sont à la baisse depuis plusieurs semaines. Cela va-t-il se prolonger ? Impossible de prédire cela selon Stéphane Bocquet le porte-parole de la Febeg, la Fédération belge des fournisseurs de gaz et d’électricité. "On reste dans une situation, malgré tout, de crise."

Ces prix restent structurellement élevés

"La guerre en Ukraine est toujours là. Le problème d’approvisionnement en gaz de l’Europe qui s’est réduit de 35 à 40% est toujours là. Certes, on est dans une phase plutôt positive depuis septembre. Les prix sont quatre à cinq fois plus bas depuis ce moment-là. Mais ces prix restent structurellement élevés. La hausse des prix a commencé avant la guerre en Ukraine, avec la fin de la crise du Covid et la montée en puissance de l’Asie et une demande de gaz très élevée en Europe."