Depuis 7h30 ce lundi 6 février, le conseil des ministres restreint était réuni pour se pencher sur la réforme de toute une série de points en lien avec les prix de l’énergie. En début d’après-midi, il est parvenu à un accord sur les différents points au menu.
En toile de fond, il y a le coût des mesures que le gouvernement a prises pour aider les ménages belges à faire face à l’augmentation des factures énergétiques. L’idée est de revenir en arrière sur ces mesures alors que les prix de l’énergie baissent.
Le Premier ministre l’avait encore répété ce week-end sur le plateau de VTM News, "Si la crise s’éloigne, il est logique qu’en tant que gouvernement, vous commenciez à réduire les mesures de soutien", a expliqué Alexander De Croo.
Il y a la baisse de TVA à 6% sur le gaz et l’électricité, que le gouvernement a décidé de compenser par des accises. Ce nouveau régime entrera en vigueur, en principe, le 1er avril prochain.
La question se posait aussi à propos du tarif social que l’on a élargi et qui profite aujourd’hui à environ un million de ménages. Jusqu’à quel point et quand fallait-il revenir en arrière ? Le conseil des ministres restreint s’est mis d’accord pour réduire progressivement, d’ici la fin de l’année, et sous certaines conditions, le nombre de ménages bénéficiant de l’élargissement du tarif social.
La hauteur des acomptes, aussi, réclamés par les fournisseurs d’énergie a aussi été un point pris en considération.
Ces mesures ont été prises au vu de l'évolution récente du marché et des prix, à la baisse.