Deux jours après le Codeco "spécial énergie", c’est au tour des services sociaux de lancer leur cri d’alarme. Un secteur fatigué par les crises à répétition, qui craint ne pas pouvoir affronter ce nouvel obstacle.
La pression monte pour les services sociaux. "Les travailleurs sociaux de première ligne étaient déjà très fatigués avant les crises, donc cette fatigue s’accentue", reconnaît Céline Nieuwenhuys, secrétaire générale de la Fédération des services sociaux. Les crises se répètent, et pour elle, le plus grand danger, c’est que la colère sociale ne va faire qu’augmenter avec l’hiver à venir.
Le danger, c’est qu’on ait une colère sociale qui augmente, que la colère sociale rencontre la fatigue des travailleurs du social
"Aujourd’hui, il faut vraiment être très attentif au fait que des personnes sont dans le rejet de ce qu’on ne veut plus et plus dans le désir de ce qu’on veut pour demain. Ça peut vraiment créer des choses compliquées au niveau de nos démocraties", alerte-t-elle.
"Le danger, c’est que la colère sociale augmente et qu'elle rencontre la fatigue des travailleurs du social. Et que petit à petit on soit dans un rejet du politique et que cela se ressente sur le vote de 2024."