La réforme de 2015 supprimant l'allocation d'insertion pour les jeunes de 25 ans et plus, ainsi que pour les moins de 21 ans qui n'ont pas leur diplôme de secondaire, a totalement raté son objectif, conclut une recherche menée par des scientifiques de l'UCLouvain, Saint-Louis et l'UGent, et publiée jeudi.
Un an après la fin de ses études, un jeune a droit, s'il n'a pas trouvé d'emploi, à des allocations d'insertion. Depuis 2015, deux groupes ne peuvent cependant jamais y prétendre : les jeunes âgés de 25 ans et plus, ainsi que ceux de moins de 21 ans qui n'ont pas obtenu leur diplôme de fin d'études de secondaire.
L'objectif ? Que les jeunes cherchent plus activement un emploi et ne quittent pas l'enseignement prématurément.